Qu’est-ce qu’un Périmètre à définition logicielle ?
Les Périmètres à définition logicielle – Définition, explication et analyse
Qu’est-ce qu’un Périmètre à définition logicielle ?
Un périmètre à définition logicielle (PDL) est une infrastructure de réseau avec des capacités de protection à distance des centres de données cloud et sur site. L’objectif d’une approche PDL est d’utiliser les logiciels comme base pour le périmètre du réseau, et non le matériel. La Cloud Security Alliance a établi le PDL en 2013 comme une solution pour des réseaux robustes qui réduisent les risques de violation des données.
Les PDL sont efficaces dans le paysage informatique moderne, où les entreprises ont une gestion des données répartie sur différents canaux, y compris les systèmes de cloud public et privé. L’infrastructure du PDL fournit aux responsables informatiques un contrôle de sécurité unique pour les réseaux à distance et sur site.
L’infrastructure des PDL diffère des réseaux périmétriques en limitant l’accès au réseau général.À la place, le PDL fournit aux utilisateurs un accès strict à des services et hôtes spécifiques définis par une politique prédéterminée. En tant que tels, les PDL réduisent considérablement la surface d’attaque du réseau d’un système informatique organisationnel et contrent les attaques malveillantes. Cette infrastructure permet de jeter les bases d’une approche Zero Trust, un paradigme de sécurité qui combine une vérification stricte de l’identité et une autorisation explicite pour chaque personne ou entité qui tente d’accéder ou d’utiliser les ressources du réseau, que cette personne ou entité se trouve dans le périmètre du réseau d’une entreprise ou qu’elle accède à ce réseau à distance. En interdisant l’accès à tous jusqu’à ce que le réseau vérifie l’identité, l’approche Zero Trust vous permet de surveiller en permanence la manière dont vos données sont consultées et utilisées.
Que fait un Périmètre à définition logicielle ?
Les PDL sont des alternatives plus sécurisées que les réseaux conventionnels basés sur les périmètres. L’infrastructure prend en charge un protocole Zero-trust, dans lequel chaque utilisateur se voit refuser l’accès par défaut et nécessite un processus de vérification rigoureux. Le PDL vérifie l’accès à travers une approche en deux étapes, dont la vérification des identités des utilisateurs et les appareils.
Les PDL limitent l’accès des utilisateurs au réseau selon des critères de connaissance, en établissant des connexions privées dédiées entre les utilisateurs et les serveurs. Le réseau est indépendant de l’emplacement et de l’infrastructure, ce qui permet aux experts IT de déployer des passerelles de n’importe où pour surveiller les activités des utilisateurs à distance. La flexibilité des PDL propose une implémentation globale et la personnalisation de politiques d’accès automatiques.
Une approche PDL garantit que tous les terminaux qui tentent d’accéder à une ressource sont autorisés et authentifiés avant de se voir accorder l’accès à tout élément du réseau. Les périmètres à définition logicielle authentifient les identités des utilisateurs grâce à une combinaison de mots de passe et de noms d’utilisateur ou à un processus d’authentification multiple pour plus de sécurité. Les appareils sont vérifiés pour les dernières mises à jour et analysés pour détecter les malwares et les risques de sécurité.
Le PDL garantit que les appareils sont valides et autorisés, ce qui est crucial dans un lieu de travail PAP (Prenez votre Appareil Personnel) ,où les systèmes des employés peuvent être déficit de sécurité. Les périmètres à définition logicielle éliminent également les risques de sécurité des appareils IdO, qui sont facilement accessibles depuis des sources tierces. Les fonctions dynamiques du PDL connectent les utilisateurs à n’importe quelle application sans processus de gestion fastidieux, tout en maintenant un accès strict aux ressources informatiques requises.
Le processus d’authentification rigoureux tente de réduire les cas d’attaques de réseau, telles que les menaces persistantes avancées et les attaques man-in-the-middle (par interception), qui sont les causes de graves violations de données.
Quelles sont les différences entre un PDL et un VPN
Les VPN (réseaux privés virtuels) fournissent une connexion cryptée sur des canaux généralement non cryptés, à l’instar d’un réseau privé. La stratégie VPN fournit une couche de sécurité supplémentaire dans l’accès des utilisateurs de l’organisation, mais reste vulnérable aux violations de données.
En outre, les VPN peuvent être peu pratiques dans les scénarios d’accès à plusieurs niveaux, lorsque les utilisateurs doivent mettre en place des VPN séparés avec chaque connexion supplémentaire. Les identifiants VPN piratés présentent les mêmes risques que les réseaux d’entreprise compromis, où les utilisateurs malveillants peuvent agir librement sur les centres de données. Les VPN multiples entraînent des protocoles de gestion informatique complexes, ce qui augmente les risques de violation des données.
Par ailleurs, les PDL sont plus sûrs que les VPN, car ils établissent des connexions uniques entre les utilisateurs et les serveurs, avec un accès restreint pour chaque connexion. De plus, le processus de double authentification d’un PDL empêche tout accès non autorisé, même avec des identifiants de connexion compromis ou des appareils volés. Certains PDL disposent d’un système de liste noire intégré qui refuse immédiatement les demandes d’accès provenant d’appareils non autorisés.
PDL et Zero Trust
Un élément de base essentiel d’un PDL est la capacité à tirer parti de la microsegmentation pour accorder l’accès le moins privilégié possible au réseau. Cette infrastructure est la base de la fondation d’une stratégie Zero Trust. La sécurité continue Zero Trust de Forcepoint va au-delà d’un simple PDL et permet aux utilisateurs de contrôler l’utilisation des données, et pas seulement leur accès.
SDP and Zero Trust
A core pillar of SDP is the ability to leverage microsegmentation to grant the least privileged access to the network. This infrastructure is the basis for building a Zero Trust approach. Forcepoint’s continuous Zero Trust security goes beyond a simple SDP and allows users to control the usage of data—not just access.